vendredi 7 octobre 2016

Je suis bien arrivé a Dakar le dimanche 02/10 sur le coup de 22h.  A la sortie de l'aéroport je suis surpris par la chaleur ( près de 30 degré.) et par toute l'animation qu'il y a encore.
J'attends un peu les personnes qui vont l'accueillir (ils sont rarement ponctuel en Afrique) et une autre bénévole ( Ludivine)
Nous partons en voiture pour la banlieue de Dakar. Je découvre mon hébergement. Pas mal surtout quand je découvre toute la misère qui m'entoure. Ensuite je pars chez Djibril ( le directeur de l'école.) La_- bas, je prends mon premier repas. Retour a l'hébergement pour une courte nuit. Le logement ce trouve en face de la mosquée et l'appel de la prière commence vers 05h.

Lundi 3/10
Direction l'école Ade qui se trouve a 5 minutes à pied du lieu ou je dors. Plus exactement dans la banlieue pauvre de Dakar dans un quartier qui s'appelle Thiaroye. L'école à été créée en 2003 et comporte 6 classes ( du périscolaire au CM2.) Petit déjeuner. Connaissance avec les professeurs présents ( c'est la fin des grandes vacances qui ont lieux en août et septembre. La rentrée a lieu mercredi.)
Remise en état des classes. Distribution du peu de matériel scolaire disponible aux enseignants. Réparations des bancs et pupitres et inscriptions d'enfants pour l'année scolaire.


Mercredi 5/10
Départ pour Saint- Louis. Ancienne capitale du Sénégal. Nous assistons a réunion de différents bénévoles travaillant au Sénégal et organisé par France volontaire. Retour prévu à Dakar vendredi.
Le trajet pour arriver à Saint-Louis est long. Environ 07h00 de car. Une fois sur place nous sommes accueillis dans un bel hôtel au bord de l'océan à l'écart de la ville et de toute la pauvreté.
Cela me dérange d'être dans un hôtel aussi luxueux. Un hôtel à touriste. je n'étais pas venu pour cela et j'aurais préféré laisser ma place à un enfant pour qu'il puisse découvrir un hôtel de luxe au moins une fois dans sa vie.
En début de soirée commence d'interminable présentation. Chaque bénévoles  se présentent ainsi que l'association pour lequel il travaille bénévolement. Ensuite nous prenons le repas.
Nous terminons la soirée par une veillée culturelle sur l'art Urbain. ( spectacle de Hip-Hop et concert.)

Jeudi 6/10.

Nous nous rendons à l'institut français de Saint-Louis. Là-bas diverses personnes ( maire de saint-Louis, ambassadeur de France... )nous font un discours de bien venue.
La journée continue par un visionnage d'un documentaire sur l'engagement citoyen à l'international et ensuite sur un débat "La jeunesse: employabilité, insertion et laïcité."

L'après-midi nous visitons le vernissage de l'exposition "Portraits de Volontaires"

Vendredi 7/10:

Une grande partie de la journée ce passe dans le car qui nous ramène vers Dakar.
A dire vrai, je trouve avoir bien perdu mon temps durant ces 3 jours. Beaucoup de Bus pour beaucoup de pub ( pour France volontaire organisateurs de ces journées.) Tout cet argent nécessaire à l'organisation n'aurait-il pas pu profiter au sénégalais qui sont réellement dans le besoin?

De retour à Dakar nous nous arrêtons manger dans un "restaurant" du poulet qui ne devait pas être bien cuit.
Toujours est-il que je vais être malade durant plus d'une semaine avec une autre bénévole.

Le weekend: je me suis chopé la tourista. Crampe d'estomac, presque rien dormi de la nuit Scelle liquide+++.

Lundi 10/10

Malgré mon mal de ventre j'ai vraiment hâte de me rendre à l'école et de faire connaissance avec les enfants.
Je vais dans une classe de CM1 ou il y a 25 enfants ( ce jour là car tous les enfants ne sont pas encore inscrits.)
Je constate le peu de moyen dont dispose les professeurs et les élèves. ( Peu de livre scolaire pour les enseignants et encore moins pour les enfants car cela coûte chers. Certains enfants utilisent des ardoises et pas des cahiers et cela dans un soucis d'économie. Vu le manque de place, de pupitres et de bancs, le élèves se retrouvent à deux, parfois trois sur un petit pupitres...)

Nous ,enseignants comme étudiants nous plaignons parfois de nos conditions de travail qui sont pourtant excellentes comparée à celles que je peux observer ici.
Je regrette vraiment que malgré la pub dans le journal, le blog, les tracs laissés sur le GR5, je n'ai pu récolter des dons pour cette école qui manque de tout.

Avec Di ( l'enseignant) nous commençons l'apprentissage ( du Français et des Maths.) Le niveau de connaissance des enfants varie fortement ce qui complique la tâche. Pour ne rien arranger, il fait très chaud. Tellement chaud, que le directeur décidera de ne pas donner cours l'après-midi et cela pour toute la semaine.

Le quartier étant fort pauvre et éloigné de tout, il est difficile de passer le temps le après-midi.

Mardi 11/10

 je commence petit à petit à trouver ma place dans cette classe. Bonne entente avec le professeur.
En fin de journée je donne mon premier cours d'alphabétisation à une dame en compagnie de deux autres bénévoles. J'adore ce moment. malgré les difficultés du Français cette dame qui vient car elle le souhaite fait vraiment tout son possible. Elle y met plein de bonne volonté.
Elle nous remercie de ce que nous faisons pour elle. Un merci c'est pas grand chose mais sa fait du bien surtout quand ça vient d'une personne comme elle, cela me touche beaucoup plus que les remerciements de l'ambassadeurs de France lors de la journée du bénévolat par exemple.

Mercredi 12/10.

J'ai toujours très au ventre mais continue de me rendre à l'école. Une autre bénévole qui devait dans un premier temps travailler au dispensaire nous à rejoins. C'est une jeune Suissesse avec qui je m'attends très bien. Donc pas de soucis même si trouve qu'elle aurait pu se rendre dans une classe ou il n'y avait pas de bénévole.
Nous ( Bénévoles) avons du mal à faire régner la discipline. Vu mon mal de ventre je dors toujours aussi mal et mange très peu. Je n'ai pas beaucoup de force.
Ici certains professeurs ainsi que le directeur utilise une petite cravache quand les élèves ne sont pas sage. Nous, nous refusons d'utiliser ce moyen de pression.

Jeudi 13/10.

Le directeur vient me trouver et me demande de changer de classe  afin d'aller dans la classe d'une enseignante dénommée Pauline. Quel dommage moi qui commençait à peine à prendre mes marques avec Di.
En soirée deuxième cours d'alphabétisation. C'est vraiment le moment que je préfère.

Vendredi 14/10.

Ma collègue et moi même ayant toujours aussi mal décidons de commun accord avec Djibril de nous rendre chez le médecin. Ce dernier nous prescrit différents médicaments que nous parvenons à trouver.

Samedi 15/10

Certains bénévoles vont faire une excursions au lac Rose. ( Lac qui contient beaucoup de sel.) ne me sentant toujours pas très bien, je fais l'impasse sur cette excursion.

Dimanche 16/10.

Visite à l'île de Gorée. Ile classée à l'Unesco et connue pour la traite des esclaves.

Lundi 17/10.

La semaine qui s'annonce va être très pénible. En effet deux professeurs sont absents et le directeur me demande de prendre en charge une classe de 33 élèves où sont mélanger CM1 et CM2. ( deux autres bénévoles devront occuper d'une autre classe. Perso, .. Je n'ai pas une formation de prof. J'étais venu pour épauler un prof pas pour le remplacer. Les élèves n'en ont pas grand choses à faire de toubab (nom donné au blanc) comme nous.
Ma collègue ainsi que moi même avons du mal à faire régner la discipline.
Contant que cette longue journée ce termine. Les cours ont eu lieu toute la journée et pourtant, il fait toujours aussi chaud.

Mardi 18/10

Nous essayons de discuter avec Djibril de notre mécontentement ce dernier par manque de moyens ( profs) ne nous laisse pas vraiment le choix. Je vois ma collègue qui hurle dans la classe, les deux autres bénéoles qui font de même dans la classe d'à côté pour essayer d'avoir un peu d'intention.
A un moment, Djibril en entendant tout le bruit sort de son bureau et commence à fouetter quelques élèves au hasard. Une nouvelle fois, je ne suis pas d'accord avec cette pratique mais je n'ai aucun moyen de leur faire changer leur habitude.
A plusieurs refuse, je demande à un élève de sortir son chier et de recopier l'exercice. Celui-ci ne le fait. Au bout d'un moment je prends et le fait sortir de la classe. je lui dis que si il n'a pas envie de travailler, il peut rentrer chez lui.
De retour dans la classe je demande aux élèves si quelqu'un d'autres préfère sortir que de continuer à travailler.
a ce moment Djibril rentre dans la classe et me dit que je n'ai pas le droit de renvoyer un élève de la classe. Lui il a le droit de fouetter des élèves et moi, je n'ai pas le droit de renvoyer un  élève! je lui dis c'est soit moi ou soit l'élève. Il choisit l'élève. je respecte son choix mais en faisant ce choix là, il brise encore un peu le plus d'autorité que j'ai sur les élèves
Estimant que je ne suis pas là pour remplacer les professeurs absents ni pour m'égosiller (comme le font mes collègues bénévoles, je décide de quitter l'école et laisse l'autre bénévole gérer temps bien que mal la classe. Elle me dira n'avoir pris aucun plaisir tout comme moi je n'ai pas pris de plaisir lors de ces deux derniers jours..




La rue menant à l'ecole.
 La façade de l'école.
 Moi en compagnie de profs de l'école
 Deux collègues bénévoles qui réparent les bancs.
 Un professeur nome Di
Photo d'une classe avec les eleves.

Ile de Goree

Chevres sur l'ile de Goree.



La maison des esclaves

Statue sur l'ile de Goree


Ocean avec au loin Dakar.

jeudi 15 septembre 2016

Lundi 5.9

Étape de Sospel à Menton. La dernière étape. Pour ce faire, je vais devoir quitter Sospel par une petite grimpette. Sospel n'est qu'à 350 mètres d'altitude. (Je n'ai jamais aussi bas depuis le début de la traverses des alpes.)
Je monte donc au col du Razet (1032m.)
La-bas, le bonheur. J'aperçois pour la première fois la grande bleue et Menton. ( j'aurais déja pu voir la mer avant mais les entrées maritimes formant des nuages La vue était parfois bouchée. Dommage. Je grimpe encore un peu pour arriver au col du colla-bassa (1108m.)
Dans la descente vers Mourga, je tombe sur une hippie qui à racheté un morceau de terrain avec une maison en ruine. Elle essaie de retaper le tout. ( Pour l'instant, elle s'occupe surtout du jardin.) Elle à eu la très bonne idée de mettre dans son jardin quelques tables et chaises ainsi que quelques boissons. Chaque randonneurs qui le souhaitent peut donc faire une petite halte et boire un coup. Il n'y a pas de prix. Chacun est libre de mettre la somme qu'il veut dans une petite boite. Vraiment une très chouette initiative. Dommage qu'il n'y en ai pas plus tout au long du GR. Je repars à l'assaut du dernier col de ce périple ( le col du Berceau 1090m)
De la, il me reste les 1000m de dénivelé négatif qui me sépare de l'arrivée.
La descente est fort glissante et il faut rester très vigilant. ce serait dommage de se planter maintenant.













jeudi 1 et septembre.


Le chemin monte en suivant la rivière.





le très joli lac de Trécolpas





Mon étape coup de cœur. Je quitte le gîte du Boleron pour monter en direction du pas des ladres.
La première partie de la montée ce fait le long d'une rivière. je rentre en plein  dans le parc du Mercantour et il ne faut pas attendre bien longtemps avant que j’aperçoive le premier chamois de la journée
Avant d'arriver au col, je passe par le lac de Trécolpas (2150m) A mes yeux le plus joli lac que j'ai vu au cours du Gr5. Je continue l'ascension et arrive au Pas des Ladres ( 2448m.)
je passe devant le lac de Fenestre  et termine l'étape à la Madonne de Fenestre. Je bivouac à côté du refuge de la Madonne.

Vendredi 2 septembre.
je quitte la Madonne de Fenestre pour une longue étape qui me conduira au refuge des Merveilles.
Je commence l'étape par une montée en direction du pas du Mont-Colomb (2548 m.) Le chemin n'en est pas vraiment un. Je progresse sur des éboulis. J'arrive au lac du Mont-Colomb. De là, il me reste encore une petite heure de marche pour arriver au pas du Mont-Colomb. Le sommet de ce col est fort étroit. Impossible de passer à deux en même temps. Depuis le sommet, la descente que je vais devoir effectuer me paraît très impressionnante ( Très abrupte et toujours dans un immense pierrier.) en arrivant au lieu dit "la barme" il y a un grand lac artificiel créé par un barrage EDF ou d'ailleurs, il y a des chamois qui s'amuse à faire des exercices d'équilibre. Je contourne le lac et arrive au refuge de Nice ou je m'arrête manger une omelette.
Une fois le repas engloutit, je continue ma route ( en montée ) en direction du lac Niré ( 2353 m). J'aperçois quelques chamois. Je continue l'ascension pour arriver à la baisse du Basto (2693 m) et à proximité du lac du Basto. Je passe à la baisse de Valmasque et redescend dans l'autre vallée (vallée des merveilles connue pour ses gravures rupestres datant de 300 av JC.)  Je termine l'étape peu avant 19h00 au refuge des Merveilles rempli à craqué et trop commercial à mon goût.

















Samedi 3 septembre

Tout le monde quitte le refuge à peu près au même moment. Heureusement, tout le monde ne prend pas la même direction mais cela représente toujours trop de monde à mon goût. Je ne suis pas en grande forme aujourd'hui ( à nouveau mal dormi et longue et difficile étape hier.) je laisse partir tout le monde et marche très lentement, m'arrête très souvent pour prendre des photos et admirer ces beaux paysages comme par exemple le lac Fourcat que j’atteins après 30 minutes de marche.
Après une pause au lac, je continue seul la montée en direction du pas du Diable (2436m) Je suis seul au sommet et profite du calme à défaut de la vue qui est un peu masquée par les nuages. Dans la descente vers la baisse de Cavaline j'aperçois à nouveau des Chamois. Voilà pourquoi le Mercantour est mon endroit préféré. Beaucoup d'animaux et un peu moins fréquenté que dans les autres massifs alpins. Durant 3 jours (St dalmas-Le-Sauveur jusqu'à Sospel, il n'y a aucun village, aucune remontée mécanique.)
Par la suite, j'atteins le col de Raus et ensuite la Pointe des trois communes. A son sommet, il y a un vieux fort d'ou normalement on peut avoir une vue sur toutes les Alpes Maritime. Ce ne sera pas le cas à cause des entrées maritimes. Ce fort à servi durant la guerre 40-45. (Italie toute proche.)
De là le Gr nous fait faire un grand détour que j'ai vraiment du mal à comprendre si ce n'est le fait de rejoindre la petite station du camp d'argent et éventuellement un logement. Si il est encore tôt et/ou que vous êtes autonome je vous conseille depuis le fort de prendre directement la direction de Cabanes Vielles.
C'est d'ailleurs à Cabanes Vielles que je bivouaquerais pour la nuit. Juste en face des ruines d'un ancien camp militaire et du char américain laissé là en souvenir. J'admire un superbe couché de soleil et sera dérangé durant la nuit par un sanglier qui retournera le sol à quelques mètres de ma tente.
                                                  Lac au dessus du refuge des merveilles.









Dimanche 4 septembre.
 je quitte "cabanes Vielles" pour une étape qui me conduira jusqu'à Sospel en passant par la baisse de Ventabren, la baisse de Linère et la baisse de Fighiéra pour terminer la longue descente vers Sospel ou j'irais planter la tente au camping Municipal.
Jolie petite ville qu'est Sospel  mais malheureusement assez bruyante.